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Au motif de la liberté d’expression et de création, le juge a bien permis la projection dans les salles en février 2019. 428 abonnés Le sujet est tellement fort que la mise en scène semble invisible ; elle n'en est pas moins magistrale. Son regard, c'est une parole. ©AlloCiné, Retrouvez tous les horaires et infos de votre cinéma sur le numéro AlloCiné : 0 892 892 892 (0,34€/minute), Avec François Ozon s'empare d'un sujet d'actualité brûlant avec "Grâce à Dieu" en adoptant le point de vue de victimes du prêtre pédophile Bernard Preynat. Politique de cookies | Ainsi, victimes et entourage réagissent chacun à leur manière, segmentant parfaitement cette enquête en trois phases, trois manières de vivre ce combat pour que justice soit faite. On ne peut sortir de Grâce à Dieu que convaincu par l’impeccable travail documentaire que des comédiens au sommet de leur art incarnent avec maestria. Autre interrogation : jusqu’à quel point peut-on incriminer les déviations cléricales pour expliquer et justifier les ratages de sa propre vie affective ou professionnelle ? CGU | Ozon ne laisse rien au hasard, il explore toutes les ramifications : familiale, structurelle, psychologique…La mécanique de l’omerta est parfaitement mise à nu à travers la parole double, celle du Cardinal Barbarin qui joue sur la bienveillance tout en protégeant les statuts sous couvert de prescription. C'est avant tout une histoire de reconstruction, de justice et d'espoir vers l'avenir. « Grâce à Dieu » filme des hommes, pères de famille ou non, vivant avec un passé douloureux. Un film engagé et brillant. Bon alors vous avez déjà tout lu sur ce film... moi je l’ai vu et il faut le voir ... Les acteurs sont formidables, notamment Melvil Poupaud, surement le plus complexe des 3 personnages. Jeux concours | Évitant les écueils de son sujet "casse-gueule", François Ozon livre un film humaniste particulièrement pertinent sur les affres destructrices de la pédophilie. Données Personnelles | 46 abonnés Le pari narratif de Grâce à Dieu est d’ailleurs de s’intéresser successivement à trois de ces quadragénaires qui furent dans leur enfance la proie du religieux. Je me dois de mentionner le courage et la conviction de l'acteur Bernard Verley qui prête ses traits, d'une façon très humble, à l'homme de foi accusé d'agressions sexuelles. c’est un film fort et poignant avec des acteurs justes sur leur émotions et leur retenue De fait le film est bouleversant. Grand metteur en scène d’actrices, Ozon prouve encore son talent à aussi diriger des hommes. Il est même étonnamment doux, serein. On a des scènes fortes et lourdes de sens, d’autres qui font froid dans le dos… Tous les ingrédients sont réunis pour avoir non pas un documentaire, mais bien un film touchant qui souhaite sensibiliser l’opinion sans choquer. Lire ses 2 027 critiques, Suivre son activité Grâce à Dieu. Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud sont tous les trois impressionnants dans leurs rôles respectifs, tout en sobriété et en finesse, toujours juste, sans tomber dans le larmoyant. Le mélo et les effets faciles s’invitent souvent dans ce déballage d’affects en souffrance et de familles asphyxiées par les indicibles secrets. Un film réaliste, dur, mais aussi éblouissant par son courage. L’âme d’abord, le corps plus tard, le sexe… jamais ! François Ozon réussit, en plus de la chronique sensible d’un drame collectif, un film politique. Nous avons été très émus. D'une histoire de secrets où la parole est primordiale, Ozon fait un film sur la parole, sa construction, sa répression, sa libération et... sa perversion : Mankiewicz et Rohmer ne l'auraient pas désavoué. Où s’illustrent les acteurs, exceptionnels. cinephile-critique.over-blog.com, Avec Bref, passons aux choses sérieuses. Bon travail Monsieur Ozon ! Ozon fait preuve d’une acuité et d’un sens de la narration admirables pour évoquer sans manichéisme les motivations diverses des victimes et les non-dits qui gangrènent encore les familles. Paula Beer, Franz Rogowski, Maryam Zaree, Avec Heureusement, l'émotion et la force du sujet prennent rapidement le dessus, nous impactant directement dans une vérité habituée au silence. Ex. François Ozon frappe fort en mettant en exergue ces héros ordinaires. Impensable en Eglise, inimaginable, indicible. Pourquoi l’Eglise aurait un pouvoir prédominant sur la justice ? Un peu facile, non ? Ce nouveau long-métrage de François Ozon confirme la tendance de ces derniers temps qui consiste à faire des biopic de plus en plus tôt, souvent de façon prématurée. Mais le film souffre de défauts, il y a des longueurs mais aussi un mélange des genres détonants entre le genre policier, le thriller psychologique, l’intrigue politico-religieuse, la mécanique judiciaire vient alourdir et parfois gâcher, par son mode répétitif cet ensemble de voix qui s’élèvent. Leur récit est bouleversant, déchirant, rejoué avec une force exemplaire par Melvil Poupaud, Swann Arlaud et Denis Menochet. Les acteurs sont tous parfaits. Il faut attendre plus d'une heure pour voir enfin le brillant Swann Arlaud et sa mère Josiane Balasko par exemple ! Avec "Grâce à Dieu", François Ozon prend soin de relater plutôt que de stigmatiser en développant son propos. Sobre et bouleversant, le film touche juste avec délicatesse et sans caricature. Demeure une œuvre forte et passionnante, un engagement citoyen qui fera date dans l’Histoire et qui confirme, si besoin, la maturité de son cinéaste. ©AlloCiné, Retrouvez tous les horaires et infos de votre cinéma sur le numéro AlloCiné : 0 892 892 892 (0,34€/minute). Grâce à Dieu n’est pas un film ivre de colère. "Grâce à Dieu" pourrait être un documentaire tant il va au rythme d’une chronique factuelle. Si sur le plan des faits le film est irréprochable, il semble, dans sa forme, encombré par son exigence de véracité. 1033 abonnés De facture académique, Grâce à Dieu n’échappe pas au piège de l’illustration sociologique (…). Les 3 acteurs principaux sont vraiment très bons mais quel dommage d'avoir divisé ce film en 3 sous-parties presque distinctes avec pour chacune un comédien phare. Lire ses 1 410 critiques, Suivre son activité 7 abonnés C’est cette authenticité qui accroche et console le spectateur, forcément empathique, et aussi son adhésion : que la parole éclate enfin, avec cette évidence (que l’Association incarne) : « l’union fait la force ». Le cinéaste a été assigné en référé par un avocat demandant de reporter le film au motif que la vraie affaire n’a pas encore été jugée. Oui, ce sont des êtres humains qui ici se cherchent, doutent, se souviennent, se confrontent, vibrent, se reprennent ou s’effondrent… tout occupés à revisiter leur passé. Lire ses 7 critiques, Suivre son activité Ex. Recrutement | Le réalisateur, avant de découvrir l’affaire Preynat, avait l’intention de tourner un film sur la fragilité masculine. Et la charité peut-elle primer la justice ? Magnifiquement construit et interprété, ce film récompensé d’un Ours d’argent à Berlin, est sans doute le plus abouti de son réalisateur. Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. A travers un fait d’actualité, François Ozon signe à la fois un grand film politique, incitant à de grands questionnements de société, et un portrait très juste d’hommes fragiles mais jamais faibles. Mais "La parole libérée", si elle est une association qui fait pression sur l'Eglise et dénonce les agissements de certains prêtres, est aussi une somme de caractères dont les avis divergent : quand Alexandre, bourgeois croyant, continue de se rendre à la messe le dimanche, François et Emmanuel penchent eux vers l'Apostasie, considérant qu'on ne peut rester au sein d'une institution si on décide de l'affronter. Jean-Pascal Zadi, John Wax, Avec Voici les miennes — celles d'un petit séminariste qui fut autrefois tripoté par un clerc devenu… évêque — : " Pour l’adulte qui prend conscience longtemps après les faits et témoigne des crimes subis, cette anamnèse volontaire n’est-elle pas pour lui, pour ses proches, aussi traumatisante… voire davantage ?… que la blessure enfantine qui, vaille que vaille, avait fini par cicatriser ? Reste enfin LA question qui plane du début à la fin de cette œuvre magistrale : qu’est-ce que le pardon ? Son film puissant suit pas à pas le combat acharné et le cheminement intime des victimes, notamment incarnées par Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud. L’agitation de la foi, la frénésie de la passion percent çà et là mais s’évaporent trop souvent dans le souci de se montrer irréprochable et religieusement correct. Le réalisateur a souhaité faire un film sur cette terrible histoire. Cette affaire est celle du Père Preynat, un prêtre suspecté d’avoir abusé de centaines d’enfants dans le diocèse de Lyon. Ce choix discutable mis de côté, l’œuvre d’Ozon est bouleversante. Dans Grâce à Dieu, porté par des acteurs remarquables, François Ozon traite avec rigueur du sujet de la pédophilie dans l'Église. 295 abonnés Autant dire que tout reste à faire pour changer les choses. Kiki Kirin, Haru Kuroki, Mikako Tabe, Avec Préférences cookies | La mise en scène les accompagne Ca ose dire les choses telles qu'elles sont, tout en s'appropriant très bien au cinéma via la forme d'une enquête, à l'image du récent "Spotlight". Et la place de la lumière est centrale ici : une lanterne dans la nuit, des vitraux aux multiples couleurs, une rupture initiale entre un fond noir sur lequel glissent les titres et la consécration religieuse dans une ambiance nacrée. C'est la grande idée du film : adapter le registre de chaque partie à la personnalité de son protagoniste. Dans les dernières minutes, le fils d'Alexandre demande à son père s'il croit encore en Dieu : c'est ce terrain qu'on aurait aimé voir davantage investi, car il convoque de manière plus large l'influence du catholicisme aujourd'hui et les limites (si elles existent) de la foi. Lire ses 3 330 critiques, Suivre son activité On ne peut que être abasourdi et en colère face à ce sujet et surtout face à la passivité de l'Eglise devant ledit scandale. Avec intelligence, et sans sensationnalisme, le film, qui ne se veut pas à charge contre l’Eglise catholique, dénonce l’omerta qui règne dans cette institution. 713 abonnés À partir de quand peut-on pardonner ? Et important. Site www.cinemadourg.free.fr, Extrêmement bien traité et réalisé, François Ozon séduit de nouveau, sur un sujet assez dur : la pédophilie dans l'Eglise. Lire ses 62 critiques, Suivre son activité Grâce à Dieu, il y a prescription ! J'en suis sorti bousculé, irrité, profondément touché. Formidable hiatus qui ébranle et fait réfléchir. Lire ses 1 541 critiques, Suivre son activité Car si le film est convaincant sur le plan judiciaire, il est décevant sur celui de l'intime avec un repliement sur le sentimentalisme (ça joue constamment gorge serrée, yeux humides) et un refus d'un questionnement profond sur la spiritualité. Contact | Une association est d'ailleurs créée (La Parole libérée) afin de soutenir et regrouper les centaines de victimes désirant témoigner. Jamais le film n’ose restaurer la lumière par le biais du vitrail, capte le jour depuis un extérieur froid et désordonné qui traduit à la perfection la lutte réelle et réaliste d’hommes et de femmes blessés au plus profond de leur être. Un film fidèle aux témoignages des victimes regroupées dans l’association La parole libérée. Sans oublier les femmes qui les entourent, de Balasko à Aurélia Petit ou Hélène vincent, Après avoir envisagé de traiter l’affaire du père Preynat, ce prêtre du diocèse de Lyon accusé de pédophilie, sous forme de documentaire, François Ozon a décidé de réaliser une œuvre de fiction. Personnellement, je suis sorti ému de la salle, à la fois retourné et conforté par la force des témoignages à qui Ozon a donné corps. Camélia Jordana, Niels Schneider, Vincent Macaigne, De Ozon suit trois personnages émouvants qui luttent et réunissent leur souffrance pour Chacun a vécu les mêmes sévices, la même souffrance mais tous évoluent d’une façon différente, chacun avec ce qu’il est. L'histoire se concentre avant tout sur l'histoire de trois victimes : chacune a sa partie du film, avant de rassembler tous les morceaux afin de montrer l'ampleur de ce scandale. 5 abonnés Politique de cookies | : 12 abonnés « Grâce à Dieu » nous ouvre les yeux sans caricature et sans tire-larmes sur la cruauté du silence. Lire ses 29 critiques, Suivre son activité Nous allons revivre, pendant les 2h17 de cette oeuvre, toute l'affaire des abus sexuels au sein de l'église catholique ayant éclaté depuis quelques années dans le diocèse de Lyon, avec notamment le père Bernard Preynat et le cardinal Philippe Barbarin. François Ozon restitue avec la précision d'un documentaire le combat des victimes du père Preynat, accusé d'abus sexuels sur des enfants dans les années 1980 et 1990. L’affaire, est-il besoin de le rappeler, est toujours dans l’attente d’un jugement mais Ozon n’a rien à craindre : il ne s’est que très rarement écarté de la réalité, usant simplement de raccourcis temporels quand cela se révélait nécessaire. Quand on a connaissance des conditions de tournage et des barricades morales et pro-religieuses qui se sont mis en travers de son chemin, "Grâce à Dieu" frappe fort et juste, à l'instar d'un grand film engagé qui ouvre les yeux sur une vérité cachée. Publicité | Lire ses 812 critiques, Suivre son activité Recrutement | Cet acte des mots tabous devient l'essence même du film et nous incite à de grands questionnements sur notre société sans pour autant se révéler anti-église. Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud incarnent les trois victimes que l’on suit tour à tour. Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud interprètent avec superbe ces héros ordinaires qui brisent le silence. Il est dans la lignée d’un Chabrol, d’un Truffaut, d’un Sautet, quand ils donnent le meilleur d’eux-mêmes, comme c’est le cas ici. Le résultat est inégal mais globalement juste et doté d'une approche plus complexe qu'elle en a l'air. Bravo à F Ozon pour ce travail et à tous les acteurs. Ce dernier n’en est que plus saisissant. Alexandre, François et Emmanuel sont très différents, mais ils se battent pour que justice soit faite, coûte que coûte. Préférences cookies | N'oublions pas également les proches qui les entourent qui ont également des rôles importants (Josiane Balasko, Hélène Vincent...) combattre l'omerta de l'église sur la pédophilie de l'église. L’Eglise en prend pour son grade dans Grâce à Dieu mais on ne peut pour autant pas qualifier le film d’anticlérical primaire. Vincent Lindon, François Damiens, Contact | Jeux concours | La construction s’avère souvent trop mécanique, et ne s’emboîte qu’imparfaitement. 394 abonnés Russell Crowe, Caren Pistorius, Gabriel Bateman, Avec Tout d’abord, je tiens à dire que c’est un réel plaisir d’enfin voir un film tourné à Lyon sur grand écran. 170 abonnés Gagarine, The Nest, Falling, Suivre son activité Lire ses 123 critiques, Suivre son activité Une rupture entre la sensibilité d’un cinéaste brillant doté d’une âme romanesque, voire romantique, et le refus de ce même romanesque, qui donne l’impression de voir l’artiste se contenir sans cesse. 23 abonnés Kiki Kirin, Haru Kuroki, Mikako Tabe, Avec Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. Servie par une mise en scène virtuose et des comédiens parfaits, cette œuvre est parfois didactique, mais toujours captivante. Cette œuvre de salubrité publique se regarde comme un thriller parfaitement maîtrisé et agencé. Les acteurs se prêtent avec humilité à une histoire qui n'a pas fini de s'écrire. Jean-Paul Rouve, Djibril Vancoppenolle, Dayla De Medina, Avec Bien entendu, Ozon, brillant casting director, reste un cinéaste trop illustratif, ou plutôt trop littéral. Ce film, qui a reçu un Ours d’argent au Festival de Berlin, est un appel vibrant pour que la parole soit libérée. À la fin de la projection, il n’y a pas de happy-hend (judicaire), pas encore, mais le spectateur ressort de la salle avec des tas de questions. Sur un sujet voisin, préférer mille fois M de Yolande Zauberman, autrement plus audacieux, plus inspiré, et qui fait de sa quête de vérité une aventure de cinéma. Lire ses 1 039 critiques, de Revue de presse | Lire ses 1 300 critiques, Suivre son activité Découvrez les 34 critiques de journaux et des revues spécialisées pour le film Grâce à Dieu réalisé par François Ozon avec Melvil Poupaud, Denis Ménochet, Swann Arlaud, Eric Caravaca. Avec Grâce à Dieu, le réalisateur François Ozon a choisi de se concentrer sur la libération de la parole de ces anciens scouts abusés. Qui sommes-nous | Car au delà du film politique, "Grâce à Dieu" est aussi un portrait d'hommes fragiles, sans jamais les rendre faibles. Gagarine, The Nest, Falling. Mais la vie résiste, se bat, capitule ou reprend le dessus. C’est cette fresque de portraits vivants qui fait le charme du film. Sébastien Lifshitz, Avec Jan Kounen, avec Blanche Gardin, Denis Podalydès, Corinne Masiero, Avec On ressort de là complètement bouleversés et secoués. François Ozon relate scrupuleusement le combat de La Parole libérée, association d'hommes qui auraient été abusés, enfants, par un prêtre. C’est néanmoins une fiction à laquelle les acteurs par leur incarnation même, apportent une charge supplémentaire, celle de la transcendance. Un film dur, émouvant et poignant sur les victimes (leur vie, leur reconstruction, l'impact sur l'entourage) davantage que sur les coupables. Trois hommes clés, Alexandre (Melvil Poupaud), François (Denis Menochet) et Emmanuel (Swann Arlaud), tous trois victimes de ce prêtre pédosexuel dans leurs jeunesses, vont chacun leur tour raconter leurs histoires, leurs calvaires et leurs combats pour demander justice et vivre avec cette terrible souffrance. Muselé par le caractère brûlant de son sujet, Ozon reproduit – mais en mieux – l’esthétique captée sur le vif d’un 120 Battements par minute ; le souci, c’est de conjuguer ce réalisme omniprésent avec un lyrisme de l’effroi lorsque, dans des séquences en flash-back, le spectateur assiste aux perversions du prêtre. L’Eglise, en tant que peuple de croyants, n’est pas directement mise en cause, rien à voir, seulement une hiérarchie, responsable mais non coupable, qui peu à peu a pris conscience de ses frilosités, de ses complicités, bref, de la Loi du silence régnant en son sein. Richard Minier, Edouard Salier, De D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com. Il interroge sur la foi, le pardon, la morale et la justice. Dans cette fiction presque documentaire en trois mouvements, François Ozon met en scène la parole dans tout ce qu'elle a de plus inavouable, de plus intime, de plus libérateur. C’est dire que, sur le plan réaliste, le film relève haut la main son ambition initiale : mettre en scène la parole meurtrie, plongée dans l’obscurité pendant des décennies puis subitement restaurée. Tourné dans le plus grand secret, le nouveau film de François Ozon a rapidement fait parler de lui. Et là se ressent une rupture. elles sont magnifiques, dans l'ombre mais tellement nécessaires à ces hommes meurtris. "Grâce à Dieu" ouvre les yeux d'une façon très efficace, en perçant à vif le ton rassurant et mielleux des chefs d'Eglise qui tentent à tout prix de minimiser l'affaire. » dirait l’archevêque de Lyon, spécialiste en lapsus qui tuent ! François Ozon signe l'un de ses meilleurs films depuis longtemps avec ce drame en trois mouvements mené comme un palpitant film d'enquête, d'une réelle intelligence dans l'écriture et le point de vue. Publicité | 45 abonnés Et même temps, il ne s’agit pas d’un règlement de compte, le réalisateur s’efface devant les témoignages, tous plus authentiques les uns que les autres (à l’origine, ce devait être un documentaire). John David Washington, Robert Pattinson, Elizabeth Debicki, Par les membres ayant fait le plus de critiques, Les meilleurs films de tous les temps selon les spectateurs, Les meilleurs films de tous les temps selon la presse, La Femme qui s’est enfuie Bande-annonce VO, Exhibition On Screen: Frida Kahlo Bande-annonce VF. Il est fort, éclairant, responsable, pas antireligieux, terriblement émouvant. Le procès du Père Preynat n’est pas encore passé et le Vatican n’a pas réellement fait bouger les choses pour les problèmes de pédophilie des prêtres au sein de l’Eglise. "Grâce à Dieu" n’a ni l’allure d’un édifiant film-dossier ni la littéralité des images télé et des articles de presse. La Foi n’est pas le sujet du film – « Dieu merci ! Pourtant, en début de film, le parti prix des nombreuses voix off qui lisent les échanges entre les protagonistes a failli m'ennuyer par leurs tons monocordes. Il est d’ailleurs regrettable d’en arriver à aborder des sujets d’une telle ampleur pour voir cette belle ville. Je reconnais au réalisateur François Ozon (qui porte bien son nom) un courage cinématographique pour ce lancer dans un tel scandale religieux, je suis plus réservé en ce qui concerne la forme un peu trop didactique, pas très captivante et trop longue à mon goût. Un très grand film. Il y a Alexandre qui incarne le bon père de famille catholique dont la foi vacille, il y a Emmanuel plus marqué dans sa chair, il y a François, revendiquant un athéïsme radical qui ira jusqu’à l’apostasie. : Faut-il lui (me) souhaiter une telle "opération vérité" ? 12 abonnés Lire ses 239 critiques, Suivre son activité ce n’est pas triste à se dire ohh les pauvres non c’est un film sur la relation des uns et des autres sur l’église étouffante et machiavélique c’est une histoire sur la reconstruction et comment avancé ... S'inspirant de l'affaire Preynat, Ozon filme le silence de l'Église et la libération de la parole dans un puissant élan de résilience. Scouts dans les années 80, ils souhaitent enfin libérer leurs paroles et dénoncer les abus sexuels d’un prêtre qui pratique encore aujourd’hui et rendre publique le silence de l’Eglise catholique. Par ailleurs, on relève des incohérences : Alexandre n’est plus le même au début et à la fin du film, on le trouve prêt à tout pour faire tomber Preynat et il semble s’essouffler à la fin du film laissant la voix aux autres victimes. [...] malgré ces quelques affectations, "Grâce à Dieu" est un très grand film choral sur la parole. Gustave Kervern, Benoît Delépine, Avec Mais chaque seconds rôles, des compagnes aux parents, en passant par les enfants et les autres victimes témoignent de l'ampleur procurée par un tel événement au sein d'une même famille. François Ozon démontre de film en film qu’il est un des meilleurs cinéastes français par son art de s’emparer d’un sujet dont il est souvent l’auteur. Pour avoir permis à ces questions, et bien d'autres, de prendre corps, et visages, bravo et merci, M. Ozon ! Le film est assez laborieux dans son début avec une multitude d’échanges de mails lus en voix off qui alourdissent le tempo. Données Personnelles | Un bon reportage sur un drame abject, mais un peu long et un peu lisse. Même si, ici comme partout, il reste des loups dans les bergeries… Demeure la saisissante complexité de l’être humain où sans cesse s’affrontent la tendresse et la sexualité, la responsabilité des aînés et la tyrannie de leur ego, de leur désir interdit, de leurs frustrations cuisantes et vite séductrices… À 8-10 ans, singularité si vulnérable de l’individu en face des compromissions massives et anonymes d’une l’Institution qui, obsédée par la Pureté, est surtout soucieuse de sa pérennité, loin du scandale. ce n’est pas glauque Les révélations et les réminiscences du passé prennent la forme de boulet de canon, ravivant les brûlantes cicatrices qui s'étaient enfouies derrière des faux-semblants. Bonne séance. Dommage. Film remarquable et poignant ! Etonnamment, des enfants pareillement agressés dans leur enfance, donnent ensuite un Alexandre, bourgeois à qui tout semble réussir, et un Emmanuel, passablement amoché et écorché vif. Lire ses 163 critiques, Suivre son activité D’une certaine façon, et sans le vouloir, c’est qu’il a finalement fait dans Grâce à Dieu. Les témoignages des personnages de Melvil Poupaud, Denis Ménochet, Swann Arlaud et des autres étaient suffisamment poignants pour ne pas avoir besoin de recourir aux flash-backs. Laure Calamy, Benjamin Lavernhe, Olivia Côte, De Lire ses 324 critiques, Suivre son activité Puisqu'il n'existe pas. Retrouvez les 431 critiques et avis pour le film Grâce à Dieu, réalisé par François Ozon avec Melvil Poupaud, Denis Ménochet, Swann Arlaud. Qui sommes-nous | Souvent trop tard ! On est sidéré devant la puissance de son propos, la fluidité de sa narration, la précision de son écriture en constante mutation, passant du journal intime avec voix off au polar captivant puis au mélodrame poignant. Toutefois, le film ne fait pas oublier le caractère répétitif de certaines situations, la sursignification des dialogues et l'académisme de la mise en scène (on fermera les yeux sur l'inutilité des flashbacks), symptômes d'une forme qui ressemble trop à celle d'un exposé. Plus qu’une charge virulente contre l’église c’est un portrait impeccable d’hommes fragilisés que signe F. Ozon. Revue de presse | Aujourd’hui, — car il faut être objectif — les choses changent dans le catholicisme et dans la gestion de ses défailles institutionnelles. « Grâce à Dieu » est un film dramatique sous forme de faux documentaire ou de biopic qui suit de façon chronologique les agissements pervers du Père Preynat sur de jeunes scouts dans les années 80 et la création 30 ans plus tard d’une association venant au soutien des victimes de ce dernier. » Car il ne faut pas éluder la grande question de la cohérence évangélique quand enflent les scandales : jusqu’à quel point peut-on à la fois attester la véracité du message du Christ et les contre-témoignages de certains de ses représentants ? Une salle remplie et, à la fin, des applaudissements nourris — dont les miens. En effet, « Grâce à Dieu » ne remet pas en cause la foi, mais les hommes qui dirigent l’institution. Quoi qu’il en soit, ce film a déjà suffisamment d’éléments pour soulever des problématiques essentielles, notamment celles de la maladie, la prescription ou encore la protection arbitraire de l’Eglise vis-à-vis de la justice telle une entité, un institution intouchable à laquelle on ne peut pas s’attaquer. Pour l’assainir. Le cas échéant, un simple déplacement du curé fera l’affaire… Comme ce serait simple !
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